dimanche 24 octobre 2010

Que justice soit rendue aux Walkmen


La vie est injuste: cela, nous le savons tous, et l'impitoyable univers de la musique n'échappe pas à la règle - contrairement à ce que beaucoup croient.
Prenons l'exemple de ce groupe de rock absolument addictif qui s'appelle The Walkmen. Leur nouvel (et sixième) album, Lisbon, est vraiment de belle facture, séduisant, avec des sublimes lignes harmoniques assorties à des riffs hyper efficaces, et tout et tout. On est donc en droit de se demander pourquoi un groupe de cet acabit reste comme dirait confidentiel (pour l'instant, espérons-le). Un manque de talent? Nan. Un manque de charisme? Nan. Un label pourri? Nan, ils viennent d'ailleurs de signer chez Bella Union. La raison est aussi simple qu'elle est bête: le groupe est né à New-York, au tout début des années 2000. Comme, euh... les Strokes. C'est ce qui s'appelle se faire voler la vedette. Alors j'en profite aujourd'hui pour dire à Paul Maroon, Walter Martin, Matt Barrick, Peter Bauer et Hamilton Leithauser, tous les garçons qui marchent, que ce n'est pas parce que j'aime les Strokes que je ne les aime pas. Et que leur Lisbon est très bon, et sera peut-être bien meilleur que ce que la bande de Casablancas est en train de nous préparer...

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