dimanche 29 août 2010

Rock en Seine, part II.


La samedi de Rock en Seine fut une bonne journée, malgré le fait qu'on ne puisse pas voir tout le monde (je pense aux Naive New Beaters qui sont à mourir de rire...).
Après avoir jeté un coup d'oeil aux Two Door Cinema Club, dont je connais par coeur la prestations scénique, mais dont je ne me lasse pas, je vais jeter un coup d'oeil à l'envoûtante Martina Topley-Bird. Chargée de remplacer au pied levé les Où est le Swimming-Pool (dont la disparition du chanteur Charlie Haddon m'a réellement attristée, je me rappelle avoir passé "Dance The Way I Feel" à toutes mes sessions Rock'n'Bubbles), elle est épatante dans sa jolie robe rouge de princesse. Evidemment,certains ultimes beaufs propres au festival partent en maugréant que "c'est bizarre".
J'adore Jonsi, mais son passage scène de la Cascade ressemblait à de la confiture donnée aux cochons. Quel vient faire la voix extraordinaire du chanteur de Sigur Ros sur cette scène impersonnelle au possible, flanquée de stands Guitar Hero, XBox etc. balançant de l'eurodance 2.1.? Forcément, ça gâche le plaisir pourtant suscité par le charisme de Jonsi, qui s'en sort haut la main malgré le fait que son matos électro se soit perdu en vol...
Les Queens Of The Stone Age ne se refont pas. Avec un Josh Homme en grande forme olympique, à envoyer du bois sans une mèche qui dépasse, tel un Elvis des temps modernes. Un petit vent californien a parcouru, le temps qu'une heure, le domaine du Parc de St Cloud - qui en avait bien besoin. Dans la même énergie (il faut rétablir la vérité une fois pour toutes,James Murphy est un rockeur), LCD Soundsystem assure le up-tempo ("yeah yeah yeah", scande en choeur la foule) et la fameuse ballade torturée ("New York I Looooove You", pleure le public).
Sur ce, je sèche encore une tête d'affiche (une attaque sans doute massive comme j'ai pu le constater il y a quelques mois, merci Martina la reine de "Tear drop"), et vais me préparer pour le grand bal d'aujourd'hui: Eels, Beirut, Wave Machines, Arcade Fire et ROXY MUSIC, baby!

Josh Homme : crédit photo Sylvere

samedi 28 août 2010

Rock en Seine, first part.




Rock en Seine, ou une rentrée des classes pluvieuse. Et vu qu'on est pas à Woodstock et encore moins dans les 70's, autant dire que ce ne fut pas une partie de plaisir. Heureusement, après voir bouclé mes interviews, j'ai eu droit à une belle récompense: Kele Okereke.

Cela faisait longtemps que je n'avais pas connu un tel enthousiasme purement hédoniste tout au long d'un seul et même concert. Lui aussi, d'ailleurs. Le ciel ne s'y est pas trompé et a été clément en lui accordant un peu de soleil. Kele a en effet réussi quelque chose d'assez énorme: de faire sauter et hurler des gens en choeur à 17h (moi qui suis en manque de sport, je pense avoir bénéficié des mêmes effets qu'un cours de step high level). Habillé comme pour une journée de plage à Cape Town, il a fait oublier qu'il était l'âme de Bloc Party: comme il me l'a dit, il est "rock'n'roll to the core". Il l'a parfaitement assumé en reprenant un morceau du groupe pour les "old fans"... Là où il est vraiment fort, c'est que très peu de festivaliers connaissaient son nouvel album, qui ne correspond ni au rock FM ou au folk pour âmes écolo-romantiques ici plébiscités. Mais ils sont rentrés dans la danse - la transe, même, comme cela a été mon cas. Expérience assez étrange que d'être une groupie parmi une multitude de gens qui ne le sont pas.

Ensuite, furent les Foals: excellents en concert, comme d'habitude, mais desservis par cette maudite scène de la Cascade que je déteste. Tout en longueur, condamnant au torticolis toute personne ayant envie de voir ce qui se passe sur scène, faisant débordant la foule sur les sentiers du domaine. Personnellement, je ne peux pas m'investir dans un concert qu'en étant dérangée/bousculée/abordée par des ploucs venus boire de la bière plutôt que voir des concerts. Après des Skunk Anansie chiants (désolée pour la charmant Skye), et des Kooks mignons mais chiants, la pluie et la fatigue firent leur travail. Le matériel devait rester sec, il fallait donc partir... quelques minutes avant le concert de Cypress Hill... Tant pis, j'ai perdu une occasion d'avoir des frissons post-teenagers.

Anyway, j'avais tout donné pour Kele.
crédit Foals: Franck Courtès.
crédit Kele: Nicolas Joubard.

Rock en Seine, first part.

Rock en Seine, ou une rentrée des classes pluvieuse. Et vu qu'on est pas à Woodstock et encore moins dans les 70's, autant dire que ce ne fut pas une partie de plaisir. Heureusement, après voir bouclé mes interviews, j'ai eu droit à une belle récompense: Kele Okereke.

Cela faisait longtemps que je n'avais pas connu un tel enthousiasme purement hédoniste tout au long d'un seul et même concert. Lui aussi, d'ailleurs. Le ciel ne s'y est pas trompé et a été clément en lui accordant un peu de soleil. Kele a en effet réussi quelque chose d'assez énorme: de faire sauter et hurler des gens en choeur à 17h (moi qui suis en manque de sport, je pense avoir bénéficié des mêmes effets qu'un cours de step high level). Habillé comme pour une journée de plage à Cape Town, il a fait oublier qu'il était l'âme de Bloc Party: comme il me l'a dit, il est "rock'n'roll to the core". Il l'a parfaitement assumé en reprenant un morceau du groupe pour les "old fans"... Là où il est vraiment fort, c'est que très peu de festivaliers connaissaient son nouvel album, qui ne correspond ni au rock FM ou au folk pour âmes écolo-romantiques ici plébiscités. Mais ils sont rentrés dans la danse - la transe, même, comme cela a été mon cas. Expérience assez étrange que d'être une groupie parmi une multitude de gens qui ne le sont pas.

Ensuite, furent les Foals: excellents en concert, comme d'habitude, mais desservis par cette maudite scène de la Cascade que je déteste. Tout en longueur, condamnant au torticolis toute personne ayant envie de voir ce qui se passe sur scène, faisant débordant la foule sur les sentiers du domaine. Personnellement, je ne peux pas m'investir dans un concert qu'en étant dérangée/bousculée/abordée par des ploucs venus boire de la bière plutôt que voir des concerts. Après des Skunk Anansie chiants (désolée pour la charmant Skye), et des Kooks mignons mais chiants, la pluie et la fatigue firent leur travail. Le matériel devait rester sec, il fallait donc partir... quelques minutes avant le concert de Cypress Hill... Tant pis, j'ai perdu une occasion d'avoir des frissons post-teenagers.

Anyway, j'avais tout donné pour Kele.

samedi 21 août 2010

You're The Sunset Of My Life



Il y a des disques, parfois, qui nous arrivent et qu'on met du temps à écouter, laissant s'égrener les jours... voire les semaines (c'est ça aussi, la dure réalité du critique musical). Un beau matin, on se décide à écouter ce disque, là, que l'on avait oublié sous une pile de sorties de septembre... Et on a un coup de coeur, faisant presque nous regretter notre retard d'écoute. Un grand pardon, donc, à Nic Zwart alias Electric Sunset, souriant effrontément à ceux pour qui la moue est un gage hipster. Prévu pour ce début d'automne, le premier album de ce jeune Américain mérite un petit tour pour se faire une idée sur son espace.

mercredi 11 août 2010

MGMT manage le clip.



Bonus estival. Le premier qui dit qu'Andrew a oublié de changer sa chemise depuis trois ans et de se laver les cheveux depuis 3 mois, je le tape.

I've never seen a guy like you before


Ne nous leurrons pas, la météo parisienne se charge de nous rappeler tous les jours que la rentrée n'est pas loin. Mais qui dit rentrée dit aussi avalanche de nouveaux disques...
Parmi lesquels je peux d'ores et déjà vous annoncer de jolies choses. D'abord, l'un des plus grands crooners pop (british, cela va de soi) du monde revient. La tête haute, ce qui n'était pas gagné. Flanqué des Franz Ferdinand, de Johnny Marr ou des Drums, Edwyn Collins assure GRAVE. Orange Juice for ever, baby. Et hop, la cover que je trouve vraiment mignonne.

dimanche 8 août 2010

Cutie Uffie

Pour une fois, parlons fille, parlons électro : parlons Uffie. Fi des grincheux et des rumeurs qui courent sur sa mauvaise réputation scénique, son album Sex Dreams & Denim Jeans (joli titre, n'est-ce pas?) est la pépite dancing de l'été 2010. À retenir: "MC's Can Kiss" (Don't hate the player, man, hate the game/ I never force anyone to listen my music /Never send a bulletin, never post the shit/ I'm a musical youth and I rule the nation), "Illusion Of Love", superbe duo avec le chanteur des Rapture, et évidemment "ADD SUV" pour le feat du beau Pharrell, dont on se lasse pas, âme de midinette oblige. Démo: