Xmas message.

Mexicooooo

Voilà voilà, maintenant que le temps machine nous a fait classer nos chers petits disques de 2010, je peux déjà vous annoncer les belles sorties du début 2011. (Please) Don't Blame Me Mexico en fait partie. Maxime Chamoux a plus d'un tour dans son sac (Toy Fight, c'était aussi lui!) Pour vous donner un avant-goût de l'album, voici un EP tout beau tout gratuit.

Hot Stuff 2010

Comme je le radote tous les ans, les classements, ça ne m'arrange pas. Parce que je suis Gémeaux, bla bla bla, que je ne sais pas choisir, mais surtout qu'imposer un ordre à des albums relève du supplice.

J'ai cependant du m'y plier, par professionnalisme et affection, pour Music-Story (in http://www.music-story.com/meilleurs-albums-2010). Trois disques seulement! Pénible. J'ai donc procédé à un choix parfaitement arbitraire. Cela a donné ça:

MGMT parce qu'il est mieux que le premier

The Drums parce que Jonathan Pierce est un VRAI nouveau Morrissey

The Bewitched Hands parce que cocorico, ils sont de Reims.

Cela fait un peu short, je le conçois. Voici donc mes autres disques de l'année, dans le désordre bien entendu (sinon, ce n'est pas drôle). Mais par ordre alphabétique, question de s'y retrouver.

Adam Green - Minor Love / Adam + moi = amour majeur.

Avi Buffalo - Avi Buffalo / il faut encourager les ados.

Born Ruffians - Say It / Say yes!

Broken Bells - Broken Bells / James Mercer et Brian Burton, je valide.

Caribou - Swim / frais, tonique, athlétique.

Carl Barât - Carl Barât / Carl, this charming man...

Damien Jurado- Saint Bartlett / R E S P E C T.

Deerhunter - Halcyon Digest / à part la pochette, tout est beau.

Dum Dum Girls - I Will Be / la femme est l'avenir de l'homme.

Edwyn Collins - Losing Sleep / le come-back le plus flamboyant de 2010.

Eels - Tomorrow Morning / merci Mark E de t'être réveillé. Ca fait plaisir.

Gorillaz - Plastic Beach / l'exploit de faire chanter n'importe quoi à Lou Reed.

Guillaume Fédou - Action ou Vérité / ce cynisme bien placé, ça me plaît.

Grinderman - Grinderman 2 / ça a de la gueule, non?

John Grant - Queen of Denmark / parce que je veux moi aussi aller sur Mars.

Junip - Fields / trippant et mignon en même temps... CQFD.

Kele Okereke - The Boxer / parce que Kele.

LCD Soundsystem - This Is Happening / "Dance Urself Clean" est une merveille.

Local Natives - Gorilla Manor / I want you back, back, back, you back.

Musee Mecanique - Hold This Ghost / chef d'oeuvre.

NERD - Nothing / c'est la caution "bouge ton corps, bébé"

The National - High Violet / impossible de ne pas les mettre.

The Soft Pack - The Soft Pack / écoutez leurs paroles, vous comprendrez.

Sufjan Stevens - The Age of The Adz / évidemment.

Suuns - Zeroes QC / du shoegaze canadien, ça ne se refuse pas.

Tame Impala - Innerspeaker / du psyché australien, ça ne se refuse pas.

These New Puritans - Hidden / tellement noir que cela en devient courageux.

Twin Shadow - Forget / cette petite moustache, je ne peux pas résister.

Vampire Weekend - Contra / parce que je suis pour.

Villagers - Becoming A Jackal / c'est déjà bien, mais Conor va fait encore mieux, très vite.

Two Door Cinema Club - Tourist History / trop cute!

The Walkmen - Lisbon / parce qu'ils me font marcher, voire courir, même sous la pluie*.

Women - Public Strain / soyons urbains, un peu, voyons.

Uffie - Sex Dreams & Denims Jeans / un problème, les gens musicalement bien-pensants?

Un grand merci pour les rééditions de Philophobia (Arab Strap), Neon Golden (The Notwist) et U.F.O. (Jim Sullivan). Et un appel d'offres pour celui qui me ramène le coffret d'Orange Juice.

* Un peu comme Charles Berling dans "Love, etc."

C'est déjà Noël.

Et hop, un EP gratuit de Jonny. Et c'est quoi Jonny? Non, pas l'icône pailletée, décolorée et botoxée du rock français (hum), mais la réunion de deux songwriters gallois et américains de haut niveau - et de longue date: Euros Child et Norman Blake (!!!)

Le roman de Liam

Alors voilà, c'est l'histoire d'un mec qui s'appelle Liam. Il a un gros problème dans la vie : son frère, Noel. Ils font de la musique ensemble depuis le berceau (ou presque) mais n'ont jamais vraiment pu se supporter. Quand ils sont devenus très riches et très célèbres, cela ne s'est pas arrangé, au contraire. Après des chantages, des menaces et des coups de poings bien sentis, ils ont décidé de divorcer musicalement et de ne plus jamais se voir - sauf aux Noëls (sans mauvais jeux de mots) en famille. Depuis, Liam est heureux, Liam a en plus gardé le groupe pour lui tout seul. Et il refait de la bonne musique.
Tout cette belle histoire, vous pourrez l'entendre dès le 28 février, avec l'album de Oasis, oups, non, Beady Eye. Avec toujours notre Andy Bell d'amour, ancien Ride, groupe ô combien culte...
Cover ci-dessus en exclu (pas pour longtemps, certes).

Le fer, le vin et le Boursin

Depuis The Creek Crank The Craddle (atchoum), en 2002, Samuel Beam alias Iron & Wine nous a bien fait comprendre que le songwriting, c'était fingers in the nose pour lui. Il y a trois ans, The Sherperd's Dog était un peu la cerise sur le gâteau folk traditionnel. Kiss Each Other Clean est le nom de son nouvel album prévu pour le début d'année prochaine, et c'est ENCORE efficace. Mélodieux, sensible, attachant, plus enjoué que d'habitude... c'en est presque énervant. Heureusement que Sam a une barbe bien trop longue, sinon il serait vraiment trop parfait. Et bim!

Pouet pouet

Ok, ça fait ado attardée, mais je KIFFE les KLAXONS. Des garçons très sympathiques. Et sur scène, ça DEPOTE, ça PULSE comme m'a dit un jeune d'aujourd'hui*.Leur gros problème, c'est qu'ils ont toujours fait des clips un peu bizarres, souvent ridicules - mais ils adorent ça, ah la la ces Anglais!

La preuve en est avec le clip du nouveau single de Surfing The Void (leur second album kornesque à mort), qui fait un pseudo scandale car, je cite, "censuré sur Youtube". Voici l'objet du crime. Qui a parlé de pétard mouillé? Laissez-les tranquilles, eux au moins ont la décence de faire de la musique de jeunes pour les jeunes qui préfèrent pogoter en tee-shirt fluo que de se lisser la mèche en lisant Citizen K.

*si, si, c'est vrai, apparemment l'expression est revenue au goût du jour. En revanche, je confirme que "truc de ouf" est vraiment dépassée.

Regardez Klaxons - Twin Flames sur MusiqueMag.com

Fujiya Muppets Show

Fujiya & Miyagi = David Best et Steve Lewis. Ne vous fiez pas à leur têtes de nerds dépressifs et à leur look low-profile. Originaires de la fertile station balnéaire de Brighton, ce sont les chouchous d'Andrew Weatherall et de James Murphy... rien que ça. Leur Electric Karaoke leur avait assuré un bon pedigree électro, lequel devrait être confirmé avec Ventriloquizzing, l'un des albums les plus malins du début 2011. En attendant, un trailer des plus jouissifs.

Shining est décidément l'un de mes films préférés...

Light, beach and boys

Quand Brian Wilson rencontre Devonte Hynes, ça donne du Beach Boys repris par Lightspeed Champion, et ça donne donc bien, très bien. A noter, c'est dans son nouveau EP intitulé Bye Bye, aussi psyché et lumineux que d'habitude - du moins depuis qu'il a splitté son ancien groupe joliment baptisé Test Icicles (hum).

N'étant pas adepte de covers, je dois quand même ici m'incliner, tout comme je suis tombée sous le charme d'une sublime reprise de Simon & Garfunkel que nous concocte Mohini pour son premier album, à sortir en janvier... Save the date.

Anna Calvi on the Rocks

Je vous préviens, j'ai beau ne pas être très fan de chanteuses, cette fille est impressionnante. En live, d'abord. Preuve ci-dessus.
Et son album, prévu mi-janvier, est de haute voltige, parrainé par un Brian Eno tout ému d'avoir trouvé la digne descendante de PJ Harvey (sic). Moi, elle me fait plutôt penser à quelqu'un qui s'est noyé dans le Mississippi il y a treize ans de cela... Anna Calvi est une forte tête (blonde) et va tout déchirer. Cette expression, vous le comprendrez bien assez tôt, lui va comme un gant. De velours.


ANNA CALVI "Jezebel" Live @ Luminaire (Londres)
envoyé par DOMINO-FRANCE. - Clip, interview et concert.

Un, deux, trois, Feist

L'ex punk la plus douce du monde, Leslie Feist, revient avec un DVD retraçant la genèse de The Reminder, accompagné d'un disque d'inédits plutôt cools, dont la, hum, moitié est assurée par un piano solo de son Pygmalion number one, Gonzales. Le docu s'appelle Look At What The Light Did Now, du nom de la chanson de A noter, l'intervention d'une charmante marionnettiste allumée mais hyper talentueuse.
Ci dessus un trailer très "Old teenage hopes", comme dirait Feist...

He's fresh, fresh, exciting

En ces temps maussades, gris et pluvieux, quoi de mieux qu'un bon petit tube de N.E.R.D produit par Daft Punk et accompagné d'un clip beau, chaud et... drôle?

Allez, 1,2,3, c'est parti, la première qui clique sur le lien aura le droit de savonner le dos de Pharrell.

N.E.R.D. - Hypnotize U
envoyé par UniversalMusicGroup. - Regardez d'autres vidéos de musique.

Keren Ann shoots me down

Choice is yours, don't be late

Vous aimez Bret Easton Ellis? Vous aimez les Two Door Cinema Club? Ca tombe bien, dans le nouveau Tsugi, avec le trio irlandais en couverture, je discute du rapport fusionnel entre la prose de BEE et la musique.

Si vous kiffez la vibe et les beaux mecs, ce sera plutôt le nouveau Vibrations, avec l'interview que j'ai faite de Pharrell Williams (siiii siii siii) et un petit portrait du parrain du tropicalisme, le grand Sergio Dias.

Vous aimez vous balader dans Central Park et voyager en Suède? Dans Rolling Stone, vous pourrez lire mes interviews de Junip, Sean Lennon, Warpaint et de Ben Folds qui nous parle de son projet plutôt super cool avec Nick Hornby. Plus quelques chroniques, ça peut toujours servir à la Fnac.

Vous avez des goûts douteux, aimez Adam Lambert mais heureusement, il vous reste votre humour? Alors, Be est pour vous cette semaine...

Et comme d'hab, des sessions acoustiques de petits jeunes auquel je crois à mort (The Delano Orchestra, Timber Timbre, I Blame Coco), des interviews à droite à gauche (Carl Barât, David Sitek, Edwyn Collins...) sur Rosebuzz.

Fin de la réclame, merci de votre attention. Pour vous remercier, voici ci après un extrait du nouvel album, éclectique et, comme toujours, extrêmement gracieux, de Keren Ann, prévu pour février.

Brèves d'Inrocks, III

Voilà, c'est fini, comme chantait (bouark) Jean-Louis Aubert. Et cette dernière soirée mi-figue, mi-raisin fut rattrapée avec brio par notre bon vieux James Murphy, toujours prêt à dynamiser les foules.

Arrivée juste pour Jamaica (sorry Is Tropical, que je voulais pourtant absolument voir), quelle ne fut pas ma déception en voyant un Zénith à moitié vide, et un public assez peu réceptif aux riffs survoltés de notre duo de rock FM national, certes très sympathique. Et le public n'avait pas tort: Jamaica n'est pas taillé pour ce type de salle, et ses compositions (mise à part "I Think I Like U 2") n'ont pas tenu la scène. Ouille.

Heureusement, les guillerets et hyper talentueux Bewitched Hands sont venus nous remonter le moral avec leur folk communautaire: on aurait pu voir des papillons voler très, très haut. "Hard To Cry" fut un grand moment - que je souhaite à tous de connaître.

Enfin, James Murphy a débarqué avec sa clique et... voilà, c'était très bien, c'était LCD Soundsytem. You wanted a hit? Vous l'avez eu!

crédit: les Inrocks.

Brèves d'Inrocks, II

Dimanche 7 novembre, Cigale.

Ca a commencé avec un Cascadeur casqué, donc, acteur jusqu'au bout des gants, excellent pianiste, doté d'une voix avec Anthony Hergaty... Intéressant. Ensuite, c'était Villagers, notre Conor O'Brien tout mignon et tout folkeux, comme on l'aime... Après un passage des deux British de Monarchy, actifs mais pas transcendants, j'ai pu me défouler et éliminer des milliers de toxines sur le set de Kele. Un Kele encore plus à l'aise dans sa nouvelle configuration musicale, et qui, face à un public glacial, ne s'est pas démonté. Tout en ironie et en énergie a(ssez fulgurante), il a quand même fait bouger le bull de la Cigale... qui en avait bien besoin.
Ne me demandez pas ce que j'ai pensé de Philippe Katerine, j'ai préféré rentrer me coucher. Le sommeil, c'est sacré.

Dans l'ordre d'apparition: Kele, Monarchy, Villagers et Cascadeur - crédit Phil Mazzoni.

Brèves Festival des Inrocks

Cigale, 5 novembre.

Aaaaah, Carl! Son romantisme, son chic inné, sa belle guitare, ses cigarettes, son tomber de veste en cuir et, donc, son débardeur noir, sous les cris hystériques de groupies en transe... Rock'n'roll, quoi, dans la lignée d'un Morrissey - en moins teigneux.

Juste après, c'était aussi la classe. Mais avec la folie en plus: celle des Drums, menés par les deux best friends du monde, n'est-ce-pas, Jonathan et Jacob, qui ont multiplié entrechats, langueurs d'épaules et sauts effrénés. Qu'est-ce qu'on attend pour aller surfer?

Du côté obscur de la force

Twin Shadow... joli pseudo de George Lewis Jr, Dominicain exilé à NYC et copain des Grizzly Bear. Son premier album est une douce et lente tuerie que n'aurait pas renié David Bowie. Dans le genre esthétisme eighties, ce clip est un délice, situé quelque part entre Subway, Moi Christiane F et Rude Boy. Castles in the Snooooow.

Groupie Dreams Club

Ce n'est pas une nouveauté: Girls est l'un de mes groupes actuels préférés. Après leur premier opus vraiment impressionnant, Christopher Owens et sa petite bande reviennent avec un mini album. Tellement plus chic qu'un maxi, n'est-ce pas? Rien que le titre fait saliver, Broken Dreams Club...

Il sort le mois prochain, et je plains sincèrement les amateurs de Girls qui vont devoir attendre jusque là. Trépignez, trépignez, mais rassurez-vous, ça en vaut la peine. Et comme tout ça m'a mise de très belle humeur, je viens de vous mettre un petit lien pour télécharger un des morceaux du mini album, en toute légalité bien sûr.

Sur ce, je me le remets encore une fois et je m'en vais faire plein de doux rêves, mélancoliques et régressifs. Good night & good luck.

Cadeau.

Girls, “Heartbreaker” MP3

Allez-y, ceci est un gentil mp3.

The ads of the day

Kitsuné ne fait pas seulement des vêtements très très beaux et très très chers, des groupes très très tendance et très très cute, Kitsuné donne aussi dans la publicité de meilleur goût, signée Jean-Philippe Delhomme, of course.

La photo du jour

Emouvant, non?

Color Kids

C'est joli, c'est japonais et français aussi, c'est le nouveau clip de Tahiti 80 - l'album sortira en début d'année prochaine. Toutes ces couleurs, ça remonte un petit moral assailli par la grisaille parisienne...

Solitary Bizness
envoyé par Tahiti-80. - Regardez la dernière sélection musicale.

Que justice soit rendue aux Walkmen

La vie est injuste: cela, nous le savons tous, et l'impitoyable univers de la musique n'échappe pas à la règle - contrairement à ce que beaucoup croient.

Prenons l'exemple de ce groupe de rock absolument addictif qui s'appelle The Walkmen. Leur nouvel (et sixième) album, Lisbon, est vraiment de belle facture, séduisant, avec des sublimes lignes harmoniques assorties à des riffs hyper efficaces, et tout et tout. On est donc en droit de se demander pourquoi un groupe de cet acabit reste comme dirait confidentiel (pour l'instant, espérons-le). Un manque de talent? Nan. Un manque de charisme? Nan. Un label pourri? Nan, ils viennent d'ailleurs de signer chez Bella Union. La raison est aussi simple qu'elle est bête: le groupe est né à New-York, au tout début des années 2000. Comme, euh... les Strokes. C'est ce qui s'appelle se faire voler la vedette. Alors j'en profite aujourd'hui pour dire à Paul Maroon, Walter Martin, Matt Barrick, Peter Bauer et Hamilton Leithauser, tous les garçons qui marchent, que ce n'est pas parce que j'aime les Strokes que je ne les aime pas. Et que leur Lisbon est très bon, et sera peut-être bien meilleur que ce que la bande de Casablancas est en train de nous préparer...

Cats in the Craddle

Aujourd'hui, il me semble utile de revenir sur le talent de Holy Fuck, groupe canadien d'électro tendance expérimentale, plutôt doué et surtout assez drôle, comme en témoigne ce clip ci-dessous. "Les chats, c'est tous des branleurs".

Chasse aux Bewitched

Ils viennent de Reims, ils s'appellent The Bewitched Hands (à l'origine, ils avaient un nom vraiment très très long mais ont fait quelques concessions marketing, tout de même). Leur premier album sort fin octobre. C'est beau. Ci-dessous, le premier single, pas leur meilleur titre à mon goût, je préfère un "Hard to Cry" ou d'un "Happy You". Mais le clip vaut le coup d'oeil. Et la petite bande, très sympathique, gagne à être connue.

Here come the Suuns

L'album de ce jeune groupe canadien est d'ores et déjà l'un des disques de l'année. Il sort le mois prochain, autant vous dire que ça va buzzer sec, et, j'ose l'espérer, ailleurs que dans les magazines musicaux que l'on dit spés. Car Zeroes QC Il est un p**** de disque, rien à dire de plus, d'une densité assez hallucinante.

Gonflé à bloc

"Le rock est devenu de la grosse merde. La musique n'est pas assez forte, dans tous les sens du terme." David Sitek, septembre 2010.

Affaire à suivre dans quelques jours sur Mouvement, avec l'interview en intégralité du meneur de TV On The Radio de retour avec son projet pseudo-solo absolument brillant: Maximum Balloon.

© Philippe Mazzoni

Antony illuminé

Le prochain Antony (et ses Johnsons, bien sûr), Swanlights, sort le mois prochain, et témoigne d'une certaine... bonne humeur? Non, quand même pas, mais un regain d'espoir en l'être humain pas désagréable. Et attention, un beau livre est vendu avec le disque. Cadeau de Noël idéal, isn't it?

They Are The Lilies

Sergio Dias + Tahiti Boy. Un duo improbable? Pas tant que ça. Pour les avoir rencontré et savouré chaque minute de leur joli projet musical, je peux vous dire que ces Lilies valent la peine d'être (re)connus. Voici l'alléchant teasing de leur album qui vous attend, tout beau tout chaud, dans les bacs.

The Lilies - teaser from jaune! on Vimeo.

Re-Enter the Vaselines

Sex With An X, le nouvel et second album des Vaselines (le merveilleux premier date de 1989, hum), est la preuve sonore qu'un "vieux" groupe peut se reformer et faire autre chose qu'une daube dégoulinante de nostalgie et volontairement surproduite. Aujourd'hui, Frances est prof de yoga, Eugene tire toujours la gueule, leur look est affreusement de leur âge mais ils n'ont pas perdu une once de leur rock attitude. Pas de pantalon en cuir, juste une coupe ratée (si du moins elle a changé, hein Frances) et des paroles comme "I HATE the 80’s ‘cause the 80’s were shit".
... Et aussi une petite pensée pour leur premier fan, le Son Of A Gun sans qui personne ne connaîtrait leur existence: Kurt C.

La première des Mohini

L'album sort l'année prochaine. Et ça promet. Cf ce clip (réalisé par Danakil, eh ouais) qui va vous donner envie d'acheter l'EP (avec remixe de Poni Hoax en bonus, eh ouais) en attendant.

Mohini - 'Milk Teeth' from Phunk Promotion on Vimeo.

Qui est Outs?

Je sais, j'ai séché la dernière partie de mon compte-rendu de Rock en Seine. Promis, j'y remédie rapidement.

Pour me faire pardonner, écoutez-moi ce petit bonbon rock, extrait d'un album prévu pour la fin octobre. Frankie Rose a joué dans plein de groupes de filles qui font du rock (garage, of course) parfois mieux que des garçons genre Dum Dum Girls ou Vivian Girls. Ca me plaît, je suis dans une période girl power - enfin, j'essaye. La voici en train de rassembler d'autres filles pour faire ce premier album. Frankie Rose and The Outs, donc.

Rock en Seine, part II.

La samedi de Rock en Seine fut une bonne journée, malgré le fait qu'on ne puisse pas voir tout le monde (je pense aux Naive New Beaters qui sont à mourir de rire...).

Après avoir jeté un coup d'oeil aux Two Door Cinema Club, dont je connais par coeur la prestations scénique, mais dont je ne me lasse pas, je vais jeter un coup d'oeil à l'envoûtante Martina Topley-Bird. Chargée de remplacer au pied levé les Où est le Swimming-Pool (dont la disparition du chanteur Charlie Haddon m'a réellement attristée, je me rappelle avoir passé "Dance The Way I Feel" à toutes mes sessions Rock'n'Bubbles), elle est épatante dans sa jolie robe rouge de princesse. Evidemment,certains ultimes beaufs propres au festival partent en maugréant que "c'est bizarre".

J'adore Jonsi, mais son passage scène de la Cascade ressemblait à de la confiture donnée aux cochons. Quel vient faire la voix extraordinaire du chanteur de Sigur Ros sur cette scène impersonnelle au possible, flanquée de stands Guitar Hero, XBox etc. balançant de l'eurodance 2.1.? Forcément, ça gâche le plaisir pourtant suscité par le charisme de Jonsi, qui s'en sort haut la main malgré le fait que son matos électro se soit perdu en vol...

Les Queens Of The Stone Age ne se refont pas. Avec un Josh Homme en grande forme olympique, à envoyer du bois sans une mèche qui dépasse, tel un Elvis des temps modernes. Un petit vent californien a parcouru, le temps qu'une heure, le domaine du Parc de St Cloud - qui en avait bien besoin. Dans la même énergie (il faut rétablir la vérité une fois pour toutes,James Murphy est un rockeur), LCD Soundsystem assure le up-tempo ("yeah yeah yeah", scande en choeur la foule) et la fameuse ballade torturée ("New York I Looooove You", pleure le public).

Sur ce, je sèche encore une tête d'affiche (une attaque sans doute massive comme j'ai pu le constater il y a quelques mois, merci Martina la reine de "Tear drop"), et vais me préparer pour le grand bal d'aujourd'hui: Eels, Beirut, Wave Machines, Arcade Fire et ROXY MUSIC, baby!

Josh Homme : crédit photo Sylvere

Rock en Seine, first part.

Rock en Seine, ou une rentrée des classes pluvieuse. Et vu qu'on est pas à Woodstock et encore moins dans les 70's, autant dire que ce ne fut pas une partie de plaisir. Heureusement, après voir bouclé mes interviews, j'ai eu droit à une belle récompense: Kele Okereke.

Cela faisait longtemps que je n'avais pas connu un tel enthousiasme purement hédoniste tout au long d'un seul et même concert. Lui aussi, d'ailleurs. Le ciel ne s'y est pas trompé et a été clément en lui accordant un peu de soleil. Kele a en effet réussi quelque chose d'assez énorme: de faire sauter et hurler des gens en choeur à 17h (moi qui suis en manque de sport, je pense avoir bénéficié des mêmes effets qu'un cours de step high level). Habillé comme pour une journée de plage à Cape Town, il a fait oublier qu'il était l'âme de Bloc Party: comme il me l'a dit, il est "rock'n'roll to the core". Il l'a parfaitement assumé en reprenant un morceau du groupe pour les "old fans"... Là où il est vraiment fort, c'est que très peu de festivaliers connaissaient son nouvel album, qui ne correspond ni au rock FM ou au folk pour âmes écolo-romantiques ici plébiscités. Mais ils sont rentrés dans la danse - la transe, même, comme cela a été mon cas. Expérience assez étrange que d'être une groupie parmi une multitude de gens qui ne le sont pas.

Ensuite, furent les Foals: excellents en concert, comme d'habitude, mais desservis par cette maudite scène de la Cascade que je déteste. Tout en longueur, condamnant au torticolis toute personne ayant envie de voir ce qui se passe sur scène, faisant débordant la foule sur les sentiers du domaine. Personnellement, je ne peux pas m'investir dans un concert qu'en étant dérangée/bousculée/abordée par des ploucs venus boire de la bière plutôt que voir des concerts. Après des Skunk Anansie chiants (désolée pour la charmant Skye), et des Kooks mignons mais chiants, la pluie et la fatigue firent leur travail. Le matériel devait rester sec, il fallait donc partir... quelques minutes avant le concert de Cypress Hill... Tant pis, j'ai perdu une occasion d'avoir des frissons post-teenagers.

Anyway, j'avais tout donné pour Kele.

crédit Foals: Franck Courtès.

crédit Kele: Nicolas Joubard.

Rock en Seine, first part.

Rock en Seine, ou une rentrée des classes pluvieuse. Et vu qu'on est pas à Woodstock et encore moins dans les 70's, autant dire que ce ne fut pas une partie de plaisir. Heureusement, après voir bouclé mes interviews, j'ai eu droit à une belle récompense: Kele Okereke.

Cela faisait longtemps que je n'avais pas connu un tel enthousiasme purement hédoniste tout au long d'un seul et même concert. Lui aussi, d'ailleurs. Le ciel ne s'y est pas trompé et a été clément en lui accordant un peu de soleil. Kele a en effet réussi quelque chose d'assez énorme: de faire sauter et hurler des gens en choeur à 17h (moi qui suis en manque de sport, je pense avoir bénéficié des mêmes effets qu'un cours de step high level). Habillé comme pour une journée de plage à Cape Town, il a fait oublier qu'il était l'âme de Bloc Party: comme il me l'a dit, il est "rock'n'roll to the core". Il l'a parfaitement assumé en reprenant un morceau du groupe pour les "old fans"... Là où il est vraiment fort, c'est que très peu de festivaliers connaissaient son nouvel album, qui ne correspond ni au rock FM ou au folk pour âmes écolo-romantiques ici plébiscités. Mais ils sont rentrés dans la danse - la transe, même, comme cela a été mon cas. Expérience assez étrange que d'être une groupie parmi une multitude de gens qui ne le sont pas.

Ensuite, furent les Foals: excellents en concert, comme d'habitude, mais desservis par cette maudite scène de la Cascade que je déteste. Tout en longueur, condamnant au torticolis toute personne ayant envie de voir ce qui se passe sur scène, faisant débordant la foule sur les sentiers du domaine. Personnellement, je ne peux pas m'investir dans un concert qu'en étant dérangée/bousculée/abordée par des ploucs venus boire de la bière plutôt que voir des concerts. Après des Skunk Anansie chiants (désolée pour la charmant Skye), et des Kooks mignons mais chiants, la pluie et la fatigue firent leur travail. Le matériel devait rester sec, il fallait donc partir... quelques minutes avant le concert de Cypress Hill... Tant pis, j'ai perdu une occasion d'avoir des frissons post-teenagers.

Anyway, j'avais tout donné pour Kele.

You're The Sunset Of My Life

Il y a des disques, parfois, qui nous arrivent et qu'on met du temps à écouter, laissant s'égrener les jours... voire les semaines (c'est ça aussi, la dure réalité du critique musical). Un beau matin, on se décide à écouter ce disque, là, que l'on avait oublié sous une pile de sorties de septembre... Et on a un coup de coeur, faisant presque nous regretter notre retard d'écoute. Un grand pardon, donc, à Nic Zwart alias Electric Sunset, souriant effrontément à ceux pour qui la moue est un gage hipster. Prévu pour ce début d'automne, le premier album de ce jeune Américain mérite un petit tour pour se faire une idée sur son espace.

MGMT manage le clip.

Bonus estival. Le premier qui dit qu'Andrew a oublié de changer sa chemise depuis trois ans et de se laver les cheveux depuis 3 mois, je le tape.

I've never seen a guy like you before

Ne nous leurrons pas, la météo parisienne se charge de nous rappeler tous les jours que la rentrée n'est pas loin. Mais qui dit rentrée dit aussi avalanche de nouveaux disques...
Parmi lesquels je peux d'ores et déjà vous annoncer de jolies choses. D'abord, l'un des plus grands crooners pop (british, cela va de soi) du monde revient. La tête haute, ce qui n'était pas gagné. Flanqué des Franz Ferdinand, de Johnny Marr ou des Drums, Edwyn Collins assure GRAVE. Orange Juice for ever, baby. Et hop, la cover que je trouve vraiment mignonne.

Cutie Uffie

Pour une fois, parlons fille, parlons électro : parlons Uffie. Fi des grincheux et des rumeurs qui courent sur sa mauvaise réputation scénique, son album Sex Dreams & Denim Jeans (joli titre, n'est-ce pas?) est la pépite dancing de l'été 2010. À retenir: "MC's Can Kiss" (Don't hate the player, man, hate the game/ I never force anyone to listen my music /Never send a bulletin, never post the shit/ I'm a musical youth and I rule the nation), "Illusion Of Love", superbe duo avec le chanteur des Rapture, et évidemment "ADD SUV" pour le feat du beau Pharrell, dont on se lasse pas, âme de midinette oblige. Démo:

In love for the derby

Décidément, le film de Sofia Coppola sur Marie-Antoinette a beaucoup de mérite - notamment grâceà sa divine bande originale qui contribua à faire connaître Windsor For The Derby au commun des mortels. Si le groupe est texan, c'est du côté des bas-fonds britanniques qu'il faut chercher leurs influences. My Bloody Valentine for ever : c'est triste, c'est aérien, c'est oppressant, c'est shoegaze à mort - ou à vie, cela dépend de quel point de vue l'on se place... Leur nouvel album s'appelle Against Love, et c'est beau.

Be Rock, first one

Depuis 3 jours, un nouveau mensuel rock a fait son apparition, il s'appelle Be Rock et vous pourrez y trouver quelques articles de ma plume, dont un billet d'humeur sur la cigarette - c'est comme le rock, ça vous brûle et vous monte à la tête... A vos kiosques!

Bees and Butterfly

Denis Wielemans, 27 ans, talentueux batteur des Girls in Hawaii, a été victime hier d'un accident de voiture. Toutes mes pensées pour ce groupe que je suis et apprécie depuis des années...

Sorry for it
Sorry for me
Cause bees and butterflies down in my hands,
Now I have to teach them
How to fly
How to fly

No Limit for Kele

Mes proches connaissent mon affection véritable pour Bloc Party, et mon béguin pour Kele Okereke, chanteur et guitariste du groupe londonien. Un béguin qui ne sera malheureusement jamais réciproque puisque Kele est complètement gay et pas prêt de changer d'avis. Bref, ce n'est pas une raison pour bouder mon plaisir quand il nous sort un premier album solo qui est sans doute la chose la plus improbable de l'année: de l'euro dance (si, si, si) produite par Alex Epton, que j'aime beaucoup, et mixée par l'incontournable Philippe Zdar. Improbable, donc, lorsqu'on connaît la bête qu'est Okereke, et pourtant... CA MARCHE!!!

Qu'importe les grincheux, l'album est renversant, et la voix de Kele pourrait me faire pleurer. Même sur de la dance....

Voici le clip (d'un goût très douteux) du premier single, très compilation dancefloor 1993. Kele, I love you.

Happy Doherty

Avi de passage

Sur le site du label Sub Pop (que tout le monde adore, comment résister !), on peut lire sur ce tout jeune groupe qu'"Avi Buffalo was once just the kid named Avi (short for Avigdor Zahner-Isenberg). He’s now singing and playing guitar, but was then a vaguely aspirational skateboarder living in Long Beach, who figured between hip trauma and a never-quite-conquered fear of dropping into a half-pipe that he might need to come up with something else to do with the rest of his life. (Maybe journalist? If there were gonna be any left?)"

Outre la dernière phrase que je ne préfère ne pas retenir - mais que je comprends (trop) bien - , on conclut donc qu'Avi Buffalo est ce qu'on appelle un groupe à suivre, qui donne envie de courir dans les champs, des fleurs dans les cheveux, les larmes aux yeux mais les bras ouverts aux promesses de l'aube à venir...

Leur premier album à écouter ici, à acheter bien sûr à sa sortie à la fin du mois, et mes chroniques de la petite merveille à lire très bientôt ici et là.

Quelque chose de Tennessee

Je vous rassure, d'ici quelques semaines, je tâcherai de reprendre un rythme honorable de posts - d'autant plus que les mois de mai et juin sont pleins de bonnes surprises musicales...

Dans le genre, nous avons la sublimissime Karen Elson, femme de Jack White et top model. Je ne vous cacherais pas que j'étais très dubitative face à son premier album... mais j'avais tort. La musique et la performance live m'ont plus que convaincue. Et un peu déprimée, pour être honnête: c'est pas juste d'être belle, douée, gentille, mariée à Jack W et habiter à Nashville... soupir....

L'album s'appelle The Ghost Who Walks. C'est beau, c'est intelligent... et c'est produit par Jack, of course, qui s'est démené pour offrir un petit bijou vintage à sa femme (ah, l'amour...).

Il a même réalisé ce joli clip. Carla Bruni, dégage et écoute:

Toc Toc Dum Dum

Oui, je sais, encore du garage me direz-vous... Mais je ne peux PAS m'en empêcher. Une fois n'est pas coutume, c'est un groupe de filles dont je vous invite chaleureusement à aller découvrir la musique ici. Chose étrange, la cover ci-dessous (qui représente la maman de la leader, Dee Dee) me fait furieusement penser à celle du dernier Vampire Weekend ci-dessus :

Troublant, isn't it?

The Drums, The Drums, The Drums

L'album ne va pas tarder, je vous en dirai des nouvelles car les maxis étaient déjà plus qu'alléchants... Une grande sensation 2010, on peut le dire.

La loose de la musique, bis

Certaines choses ne changent pas, ou s'empirent. J'avais déjà écrit l'année dernière à propos de ma désolation quant aux Victoires de la Musique. La cuvée 2010 confirme qu'elles sont bien mal nommées, et que si feu Mark Linkous les a par hasard regardé, il n'est guère étonnant qu'il ait choisi de suicider. Triste jour que ce 6 mars qui a vu le départ du leader d'un groupe dont je vous avais déjà parlé, Sparklehorse:

My Own Private Musee Mécanique

Ce qu'on appelle le coup de coeur n'est pas si fréquent que cela, car il implique une dimension affective quelquefois peu adaptée à ma profession. Néanmoins, il arrive que certains artistes débarquent de nulle part avec un album qui met toujours longtemps à sortir, mais dont j'ai le plaisir infini d'avoir la primeur. Comme un secret très excitant qui devrait bientôt être divulgué...

Musee Mecanique fait partie des groupes qui m'ont le plus touché ces derniers mois, l'album sort cette semaine. J'ai partagé cette découverte avec Rosebuzz et aussi Mouvement : ma chronique à lire ici.

J'aime John & Jehn

Pas d'autres commentaires à rajouter...

John & Jehn - Time for the Devil video
envoyé par naiverecords. - Regardez d'autres vidéos de musique.

Pour info, l'album Time For The Devil sort le 30 mars... et il TUE.

Electric Feel

Parce que dans la vie, il n'y a pas que des injustices, parce que dans la vie, il y aussi des bonnes surprises, parce que dans la vie, on peut aussi attendre longtemps quelque chose qui va bel et bien arriver, bref, pour toutes ces raisons capitales je vous annonce que le 12 avril 2010 va être un grand jour: celui du fucking (oui, disons-le) second album de MGMT!

Cela fera déjà deux ans que j'attendrai ce moment, et j'espère qu'Andrew et Ben ne vont pas me décevoir. J'ai déjà quelques infos, parmi lesquelles cette pochette (non définitive) ci -dessous ( open comments!) et je vous livre un titre de chanson... accrochez- vous: "Brian Eno".

C'est pas beau ça?

Think Twice, It's All Right

Un des meilleurs albums du premier trimestre 2010? Le voici, tout beau et tout frais, prévu pour début mars: Broken Bells. James Mercer (The Shiiiiiiiins!) et Brian Burton (Danger Mouuuuse) réunis pour la beauté de la pop music... C'est tellement beau qu'on pourrait verser une petite larme.

Pour info, je rappellerai que Danger Mouse est LE producteur du moment, un subtil mélange de George Martin et Quincy Jones; et un merveilleux instrumentiste. Quant à James Mercer, c'est simplement un irrésistible chanteur-guitariste-songwriter.

La minute promo est terminée, donc rendez-vous le mois prochain pour lire et voir mon interview exclusive de Broken Bells, et, bien entendu, vous ruer sur leur album.

The No Soft Parade of The Soft Pack

Qui me connaît un tant soit peu sait mon goût pour tout ce qui ressemble, de près ou de loin, à du rock garage. C'est drôle, c'est rapide... je n'y peux rien, c'est mon côté teen.

Personne ne sera donc étonné que je craque depuis des mois sur The Soft Pack, garage men californiens. Le sun is shining, and the guitars are riffing à mort. A découvrir en what's up sur Rosebuzz et dans le prochain Rolling Stone en chronique... Be aware!

Adam, encore et toujours

Ce qui est bien avec Adam G., c'est qu'il n'a peur de rien, et surtout pas du ridicule. Extraordinaire.

Il va mal, ne vous en faites pas

Crédit: Jan Windszus

Konstantin Gropper, alias Get Well Soon, n'est pas du genre joyeux luron. Profitant de son inlassable qualité à méditer entre quatre murs, il nous fait l'honneur de composer de la très, très belle musique magistralement orchestrée et majestueusement triste, parfois illuminée par des relents optimistes. Bref, son second album Vexations sort aujourd'hui, et vous pouvez vous jeter dessus. Ma chronique ici.

Fourtet four ever

Lundi prochain sortira le nouvel album de Kieran Hebden, un des plus jeunes maîtres de l'électro aussi bien festive que contemplative. Vous pouvez lire notre conversation ici, sur le site de Mouvement.

Go-go-gorillaz!

Voilà, premier single du nouveau Gorillaz en écoute ici. Feat Mos Def et Bobby W. himself, qui semble se croire plus que jamais sur la 110th Street. Hot.

New Kid On The Folk

Il est pas mignon, ce petit Zak Laughed? Voici le focus musique du numéro de Janvier spécial Kids avec ce petit folkeux dont on attend avec impatience qu'il mue... juste pour voir.

N'hésitez pas à jeter un coup d'oeil au parti pris aussi, Jeux d'Enfants...

Le bal des Vampire Weekend

Youpi, le deuxième album de mes petits chouchous new-yorkais sort aujourd'hui, il s'appelle Contra et vous pouvez lire ma chronique ici. Et interview à venir en fin de semaine dans le nouveau numéro du Rolling Stone français...

The Streets of Philadephia

Kurt Vile a sorti son dernier album, Childish Prodigy, chez Matador, un de mes labels préférés, à l'automne dernier. Il vient de Philadephie... yep, man! Bruce Springteen l'adore... yep, man!

Cet autre Kurt avec un K n'a pas choisi entre le rock, ni le folk, ni la pop- psyché. Et c'est bien vu. Cf le clip du joli "Blackberry Song".

... and a happy new year!

Après une première décennie sonnante et trébuchante, espérons de ces années 2010 un peu plus de lumière, d'espoir et de solidarité.
Et que la musique reste bonne.